Hello !
Vous avez été très nombreuses à m’envoyer tout un tas de questions pour Aurore. Elle n’est pas forcément à l’aise pour répondre en direct, elle a déjà fait des efforts énormes en participants à quelques sujets TV, mais elle m’avait donné son accord pour vous répondre par écrit ici 🙂 Elle répond donc à VOS questions !
Qu’as-tu ressenti la première fois que tu as vu MC ? Est-ce que tu as su que c’était la bonne ?
A : La première fois que je l’ai vue, je me suis dit : “Encore une stagiaire !”. Puis je suis tombée amoureuse progressivement en apprenant à la connaître. Ce qui m’a plu, c’est sa féminité, sa beauté, et je l’ai trouvée très douce, attentionnée, bienveillante et intelligente. Et enfin, très drôle ! Et paf, sans m’en rendre compte, j’étais amoureuse. J’étais avec une femme avant dont j’étais amoureuse et qui m’a quittée, et un jour, une de mes amies m’a demandé : si ton ex revient, est-ce que tu retournes avec elle, ou est-ce que tu vas avec Marie-Clémence ? C’était Marie-Clémence.
Comment avez-vous décidé laquelle de vous allait porter le bébé ?
A : Ca n’a jamais été dans ma tête, donc la question ne s’est pas posée. Je ne voulais pas porter d’enfant.
Est-ce que ça n’a pas été trop difficile pour toi toutes les fois où des gens, proches ou pas, ne t’ont pas respectée ? Comment as-tu vécu le rejet de certains membres de la famille d’MC ?
A : J’ai toujours été respectée. Ils ont jugé notre histoire et notre couple, mais moi, en tant que personne, on ne m’a jamais manqué de respect. Je n’ai pas été rejetée non plus. Je ne parle pas de rejet, mais c’est de se dire “peu importe ma personnalité, il aurait suffit que je sois un garçon, et tout ça n’aurait pas existé.”.
Comment as-tu vécu le chamboulement de la médiatisation d’MC et de votre famille?
A : Aucun chamboulement, ça n’a rien changé dans notre quotidien. La médiatisation reste très légère ! Et comme on travaille dans le milieu depuis longtemps, je ne suis pas impressionnée et il n’y a pas eu de répercussion négative. Tous les retours qu’on a eus étaient cool et positifs, encore ce matin à la gare où on nous a reconnues.
Comment as-tu vécu le temps de la grossesse d’MC, d’être “à l’extérieur” ?
A : Je l’ai vécu comme n’importe quelle personne qui vit avec une femme enceinte. Les premiers mois, si ce n’est le ventre qui gonfle un peu, il n’y a rien de spécial. Mais plus le temps passait, quand le bidon commençait à s’animer, j’ai réalisé petit à petit et je me suis attachée à cette enfant qui n’était pas encore née. Je voulais juste que tout se passe bien, que le bébé et la maman aillent bien.
Comment t’es-tu sentie à la naissance de Charlie, toi qui ne voulais pas forcément avoir d’enfant ?
A : Un petit être qui est sorti, qui dépendait de mes bras et de mon équilibre de manière générale. De l’amour. Mon objectif était de pas la laisser tomber, que ce soit à ce moment là, ou plus tard. On passe au second plan. Priorité à elle, puis nous, puis moi.
Comment as-tu construit ta relation avec Charlie en tant que mère, ne l’ayant pas portée ?
A : On construit tous les jours, ça se fait petit à petit. Peu importe que je l’ai portée ou pas, c’est ma fille. On l’a voulue ensemble, on l’a faite ensemble.
Comment as-tu vécu les démarches administratives nécessaires pour l’adoption de Charlie ?
A : Je m’en foutais complètement, je n’avais aucun doute sur le fait qu’on allait avoir les papiers assez rapidement. Ce n’était qu’une formalité. C’est ma fantastique épouse qui s’est occupée de tout pour nous mettre à l’abri en cas de pépin.
Que fais-tu professionnellement dans la vie ?
A : Je travaille pour une agence qui s’occupe du public d’émissions de télévision (comme il y a 10 ans à notre rencontre avec MC !). Je fais venir des groupes scolaires, des retraités etc. sur des plateaux TV. Je travaille depuis la maison, et je vais à Paris tous les mois pour les tournages de l’émission “Vivement Dimanche” de Michel Drucker !
Vous avez l’air de vous intéresser à tout : qu’aimez-vous faire pendant vos loisirs ?
A : Faire du yoga, traîner sur internet, devant la TV, skier, chercher une nouvelle passion !
La différence d’âge entre MC et toi a-t-elle été un frein à votre relation ?
A : Non ! Soit je suis un peu gamine, soit MC est un peu plus mature, mais au final, ça se goupille bien !
Comment as-tu fait confiance à MC qui n’aimait pas les femmes au départ ?
A : Faire confiance, c’est ça la vie. La certitude, c’était que je l’aimais, le reste c’est inch Allah. On a aucune certitude que les gens restent ensemble, c’est comme les couples hétéro. C’est un risque supplémentaire, mais vouloir être avec quelqu’un, c’est prendre des risques, alors celui là ou un autre…
Ca n’a pas été trop difficile d’attendre Marie-Clémence lorsqu’elle était encore avec son copain ?
A : Si, mais c’est parce que c’était difficile que c’était vrai.
Comment vous appelle Charlie, l’une et l’autre ?
A : Nous on dit Mamoune pour moi et Maman pour Marie-Clémence, mais pour l’instant Charlie nous appelle toutes les deux Maman !
Est-ce que ça te dérange pas que ta fille soit baptisée ? Quel est ton rapport à l’église en ayant une belle-famille catholique pratiquante ?
A : Moi je ne suis pas croyante, mais puisque c’est important pour MC et sa famille, ça ne coûte rien de le faire !
Es-tu heureuse ?
A : Ouais ! Ca serait difficile de pas l’être. Mais c’est parce que j’ai 40 ans aussi, je me rends compte de la chance que j’ai. J’ai vécu de belles choses, mais là, c’est un level au dessus. Il y’a de l’amour et de la stabilité. Les fondations sont saines et sont bonnes.
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